Facebook et l’assurance
Facebook est un réseau social créé par un jeune universitaire américain destiné à rassembler des internautes proches ou inconnus. Depuis décembre 2009, il rassemble plus de 400 millions de membres à travers le monde et plus de 15 millions en France.
La cotisation des utilisateurs de Facebook va augmenter en Angleterre
En utilisant Facebook, Vous donnez des informations précieuses aux cambrioleurs comme des détails de votre maison, des plans ou vos jours de congés. Pour les assureurs c’est une invitation au vol.
Suite à une étude très sérieuse réalisée en Angleterre sur plus de 2000 internautes, on constate par exemple que presque 40 pour cent des utilisateurs affichent les détails de leur jours fériés et il est donc assez facile pour un voleur de savoir quand un particulier est présent à son domicile.
Pour n’importe quel cambrioleur, utiliser Facebook et autres réseaux sociaux pour identifier probablement des cibles est une véritable chance. De plus le cambrioleur gagne la confiance en apprenant plus de ses victimes et de ce qu'ils vont probablement posséder et quand ils vont probablement être hors de la maison. Le cambrioleur moderne peut désormais préparer son coup tranquillement assis sur une chaise devant son ordinateur. Bien entendu il peut en plus utiliser des sites internets comme Google Street View ou Google Map et se faire une parfaite idée du déroulement d’un cambriolage.
Les informations que l’on trouve en ligne sur Facebook sont édifiantes. Les internautes y laissent des informations en or d’une valeur inestimable quand elles tombent entre des mauvaises mains. Il est désormais facile pour un escroc de changer son identité en se servant des informations qu’il trouve sur le net. Faire partie d’un réseau social aussi gros que Facebook n’est donc pas sans risque car des personnes sans scrupules y cherchent de quoi se faire de l’argent. Ainsi, quand vous utilisez un réseau social, c’est comme si vous laissiez vos fenêtre et votre porte ouverte quand vous quittez votre domicile.
De plus, la plupart des utilisateurs acceptent des amis sans même les connaitre et ainsi l’inconnu à accès à tout un tas d’informations. Rien n’empêche cet inconnu de sympathiser avec vous pour vous soutirer encore plus d’informations. Si vous êtes un homme, méfiez-vous surtout des belles demoiselles avec des photos très sexy et inversement pour les femmes. Cet inconnu qui veut être votre ami n’est peut-être pas un ange et il peut très bien s’agir d’un voleur ou autre psychopathe en manque d’une nouvelle identité.
Désormais les assureurs anglais feront payer plus cher les primes aux membres des réseaux sociaux comme Facebook. C'est notamment le cas pour l'assurance habitation. Voilà une bonne raison pour ne pas trop donner d’informations personnelles quand vous vous inscrivez sur un tel site.
Natalie Blanchard Victime de sa page Facebook
Nathalie Blanchard est une québécoise à qui il est arrivé une drôle d’aventure. Cette femme souffre d’une grosse dépression et ça fait déjà plusieurs mois qu’elle est en arrêt maladie. Jusque là rien de tragique puisque Nathalie bénéfice des indemnités de la part de son assureur.
Un beau jour son assureur ne lui paye plus ses indemnités et notre pauvre dépressive se retrouve dans une situation un peu délicate. Imaginez vous qu’elle était déjà dépressive à la base alors là si en plus elle se retrouve sans aucun revenu, il y aurait presque de quoi se suicider.
Nathalie contact alors son assureur qu’il lui dit qu’à en juger par les photos qu’elles publient sur Facebook elle est apte à reprendre le travail. L’assureur de Nathalie n’a donc pas hésité à utiliser Facebook pour surveiller l’état de santé de son assurée.
La pauvre femme est plus que surprise. Elle assure que c'est son médecin qui lui a conseillé de se changer les idées. « Sur le moment, je suis heureuse, mais avant ou après, j'ai les mêmes problèmes ».
Madame Blanchard a même dû solliciter les services d'un avocat pour réclamer le rétablissement de ses indemnités de la part de son assurance santé. De plus, elle ne comprend pas comment son assureur a pu avoir accès à ses photos sur Facebook, puisque son profil est accessible uniquement aux personnes autorisées.
Au final La compagnie d’assurance a reconnu qu’il n’était pas possible de juger de l’état de dépression de sa cliente en se basant uniquement sur des photos de Facebook. Nathalie a donc gagné et tant que son médecin estimera qu’elle n’est pas apte à reprendre le travail, elle sera en droit de toucher ses indemnités.
Conclusion:
Les assureurs vont parfois un peu loin quand il s’agit de démasquer les fraudeurs. Cette fois il n’y a avait pas d’autre choix que de reconnaitre ses tords car on ne peut pas juger de l’état de santé d’une personne en dépression sur une simple photo prise sans même connaitre le contexte de la situation. C’est dommage d’aller jusqu’au tribunal pour devoir le faire comprendre à son assureur.